Escapade risquée... [fini]

L'ambulance commencçait à tourner fortement. Je me rendis compte que nous n'étions plus à LaPush, mais que nous entriions dans les petites rues de Forks. La pluie éclatait sur le toit du véhicule... Je faisais de mon mieux pour entendre les grosses voix qui étaient autour de moi. *Comment faire semblant d'être ''malade''? * me disais-je dans ma tête. J'avais failli le dire tout haut car j'avais oublié que je m'étais attirée de sérieux ennuis! Et ce n'était pas la première fois au contraire. Je focussais mes pensées sur ce que j'essayais de faire depuis une minute, trente-six secondes et septante-deux centièmes.

-Roger, occupe-toi d'elle! disait une voix masculine très grave qui appartenait sans doute au chauffeur.

-Je voudrais bien, mais ou est-ce que ce petit C*n de stagiaire a mis ce foutu matériel? répondit-il au chauffeur. J'entendis des tiroirs s'ouvrir et se faire reclaquer à sa place initiale par la main forte de Roger-Le-Stressé.

-Il a dû oublier, le patron lui a donné tellement de travail! C'était comme cela qu'un autre ambulancier défendait le stagiaire qu'il , entre parenthèses, avait ramené en prétendant que c'était son cousin et en prétendant également qu'il était ''bon travailleur''...

-Et tu crois nous on fait rien!? Tu crois qu'il peut s'la couler douce pendant que nous on bosse?! s'énerva Roger. Il fit tomber son poing sur la petite table derrière le siège passager vide.

-C'est bon calme-toi! Commes si tu faisais jamais de fautes monsieur je-sais-tout!!! se mit en colère à son retour le cousin du pauvre petit stagiaire qui devait être en train de s'occuper de classer les milliers de médicaments qu'on lui avait ordonné de trier.

Si je n'étais pas censée me présenter comme ''malade'', et si je n'étais pas aussi timide, je m'en serai mêlé pour défèndre ce stagiaire contre l'autre personnage grossier qui commençait sérieusement à m'énerver. Donc je laissais les deux hommes argumenter et je priais pour que mon frère aie lu le message que je lui avait envoyé. Soudain une voix surgit de nulle part:

-Vous avez bientôt fini, oui? Calmez-vous un peu et occuper vous de cette ravissante jeune femme! Nom d'un haricot jaune!! Les deux personnes se turent et mirent timidement leur mains derrière leurs dos et ensuite, commencèrent à ''m'examiner''. J'aurais plutôt appelé ça une torture lorsque Roger-le-Stressé commença à pousser sur mon minuscule torse ''musclé''.

Après encore quelques dizaines de zigzags, l'ambulance s'arrêta devant l'hopitâl, près du parc St-Edward. Je retins ma respiration tellement j'espérais que mon frère soit là...

Spoiler: