Une rencontre du moins...Maladroite...[PV Siparti]

Ce matin là, la foule se pressait pour n'avoir ne serait-ce qu'un morceau de mon pain gratuit. La misère dans la quelle était les gens faisait pitier. Des cinquantaines d'hommes et de femmes se marchaient dessus tout en appelant leurs enfants dans l'espoir de me faire marchander: une bouille suppliante contre un morceau de pain. N'était-ce pas minable dans être rendus à se point là. Je passa à autre chose. J'avais été dans d'autres rues pour vendre et se fut la première fois que cela marcha aussi bien. Je ramassai ce qui restaient de mes pains et décidai de vendre tout en marchant un peu. Là encore quelque chose d'autre attira mon attention.
Je vis à se moment là une jeune fille de mon âge, l'air hautaine et regardant ces gens se bousculer avec l'air d'une petite fille riche, gâtée et visiblement pas à son aise. Ne pas se fier aux apparences étaient mes mots d'ordres. Je continuai donc mon chemin tout en regardant plus attentivement la jeune fille.
Malgré son air hautain cette fille était néanmoins très belle et dégageait un air doux .Elle était blonde aux yeux marrons et sa robe était en une matière surement très confortable. Puis j'abandonnai se sujet laissant tranquille cette fille totalement normale. Je passai donc à l'auberge où je pris une boisson chaude que l'on m'offrit gratuitement. Sur mon chemin, je la bus, mais je frappai quelqu'un de plein fouet et l'arrosa de ma boisson. Je relevai la tête et vis cette splendide jeune fille trempée de la tête au pieds. Je parlai:

" -Excusez-moi...Je... "

C'était l'art de béguayer qui me reprenait. J'eu peur...

Commentaires d'une voleuse

Spoiler:

« Excusez-moi... je... »

Excusez-moi? EXCUSEZ-MOI? Non, mais! Était-elle donc tomber sur sa grosse tête de penser qu’un simple pardon allait réussir a me faire oublier ce scandale?! Des goûtes d’hydromel chaud tombaient par terre de milliers d’endroits de mon corps. Pas seulement ma robe - ma belle robe aubergine qui me venait jusqu‘aux cuisses. Oui, c’est peut-être court, mais avec

jambes c’était l’image parfait. Comme un ange. - mais aussi mes cheveux étaient trempées! Le pire c’était que ce n’était pas de l’eau, donc tout puait. Cette sal*pe allait me le payer!
Littéralement et au figuré.
Je m’avançais vers la fille qui j’accusait d’être le coupable, celle à mes pieds, et la regardait droit dans ses yeux.

« Et tu penses me le repayer comment, gamine? » disais-je d’un ton ou on savait sûrement voir que je sentais une haine terrible envers la fille.

Le fait qu’elle ne

pas vraiment les pains que j’avais vue plus tôt, mais les donnait gratuitement me faisait preuve que je parlais vraiment avec une malade mentale. Une fille complètement débile et naïf. Pas de ce monde.

Je rêvais ou elle avait peur? Et ben, si elle avait peur; temps mieux! J’allait pas autoriser quelqu’un de rester complètement tranquille après de m’avoir arrosée. Surtout pas quand c’est quelqu’un sans importance qui n’avait pas plus de valeur qu’un poulet sur mon assiette.

Quand elle regardait une personne de cet air si méchant tout le monde aurait du frissoner mais pas moi.J'avais surtout peur car nous étions seules, la rue avait déserté d'un seul coup.Sans doute parce que les problèmes ne leur manquait pas déjà et celui qui serait resté pour me sauver de ses griffes aurait été soit sucidaire soit quelqu'un qu'elle connaissait bien.
Et même si personnellement j'aurais été une de ses amis -ce qui déjà aurait été difficile vu son caractère- ou de sa famille , je ne pense pas que je me serais incrusté dans la conversation de peur, sans doute, des problèmes à surmonter après m'être interposé entre elle et "sa proie".Elle parla:

« Et tu penses me le repayer comment, gamine? »

Le mot repayé me sembla un peu poussé, ce n'était qu'une boisson chaude qui certe ne dégageait pas une odeur spécialement agréable mais vu son air de dégoût, sa façon de marcher, le ton de sa voix, sa façon de formuler sa phrase, d'avoir cet air de superiorité comparé aux autres et surtout de m'avoir traitré -même si c'était la troisième fois en peu de temps, cette fille me rappelait un peu la serveuse de l'auberge d'ailleurs, cet air de dégoût intense me choqua plus que tout- de gamine me fit penser qu'elle avait largement assez d'argent pour se payer une nouvelle robe.De toute façon cette fille à papa avait l'air d'une malade mentale à qui si seulement tu oses effleurer un petit morceau de sa robe tu dois en "payer" le prix.

Je lui parlais donc de façon à ne pas laisser le silence s'installer de trop dans la conversation:

"Je...Mais...Je ne sais...Je...Chez...Chez moi..."

J'avais quand même peur et je ne pouvait contrôler ma voix malgré que cette fille n'avait surement pas un mauvais fond.D'un coup j'eus peur de sa réaction.Je ne lui avais pas vraiment parler j'avais seulement bredouiller six ou sept mots.J'attendis sa réaction et aussi ce qu'elle allait me répondre.

« Je… »

Pourquoi est-ce que toutes les phrases après une interruption comme - par exemple - celle-ci commence par un ‘Je’? Sont-ils (les gens) tellement égoïste de commencer avec un ‘Je’?

« Mais... »

Ce mot fait preuve qu’elle n’etait pas d’accord avec moi. Tiens, depuis quand n'avais-je

raison de vouloir être repayer si une de mes robes étaient ruinée? Si quelqu’un vandalise la propriété de quelqu’un d’étranger, rien n’est plus logique de payer pour ces fautes. C’est écrit dans la loi.

« Je ne sais... »

…pas. Elle ne sais pas quoi?! Franchement! J’étais belle est bien devant sa tr*nche avec mes habilles et cheveux mouillées et elle n’aurait aucune idée de quoi je parlais?
Comme je l’avais déjà dit: cette fille est débile.

« Je... »

On recommence avec les ‘Je’. Quel impolitesse!

« Chez... »

Uhm… qu’est-ce qu’elle allait faire sortir de sa bouche la?

« Chez moi... »

Chez

? Comment ça ‘Chez elle’?! Pas questions que j’allais la suivre dans un petit trou perdue au fond de la ville pour l’accompagner à sa ferme et chercher tout misérablement pendant des heures, en espoir de retrouvé quelques pièces entre les pierres de la rue, pendant le temps du trajet. Si cette gamine ne savait pas me payer, elle devrait travaillée. Je crois qu’avec quatre semaines de travail tout pourra être oublié. Elle devra travailler dure et longtemps, mais au moins elle perdra pas d’argent. Et puis, peut-être père avait besoin d’aide au marché. Une marchande en moins - même si c’était quelqu’un qui vendait que des bêtes trucs et pas des petits miracles comme ceux dans notre présence - au marché était toujours bien convenue.

« C’est hors de questions que je te laisse partir toute seule, petite sotte. Je garde bien mon œil sur toi jusqu’au moment ou tu me payeras 20 000 pièces d’or! »

C’était même pas exagéré. Le prix de tout mes habilles étaient plutôt élevé. Cette robe n’était pas une de mes plus chères, mais d’un prix raisonnable. J’avais même rabaisser le prix, parce que je savais très bien que cette g*rce prendra cinq ans avant d’avoir cette somme d’argent.
Elle pouvait me remercier!

« Et si tu n’arrives pas a payer ce prix… j’ai toujours du boulot pour toi. » ajoutais-je donc avec une figure sérieuse comme tout.

Hum...Allait-elle me répondre d'une façon très gentille (je dirais même bizarrement très gentille):
Ouais ça passe pour cette fois.
Et partir en marmonant un truc du genre: Tu me fais trop pitié...
Non, non, non trop gentille pour elle.Même moi je serais pire à sa place enfin les cinq derniers mots je n'aurais peut-être pas osé mais l'autre phrase surement un petit peu transformé je l'aurais placé.
Bon la un peu plus moyenne:
Tu me paye à peu près cent pièces d'or et tu me lâche.
Oui ça collait...Pour moi...Mais certainement pas pour elle...
Alors la façon hyper-méchante mais alors la plus terrible que je connaisses (enfin c'est une humaine comme même je proteste!!):
« C’est hors de questions que je te laisse partir toute seule, petite sotte. Je garde bien mon œil sur toi jusqu’au moment ou tu me payeras 20 000 pièces d’or! »
Hum...Je rêve ou ce n'était pas mon cerveau qui avait pensé ça mais bien la fille en face de moi!Je n'en reviens pas...Etre à ce point là...Inhumaine...C'est...Horrible!Elle reprit:
« Et si tu n’arrives pas a payer ce prix… j’ai toujours du boulot pour toi. »
Si je n'arrive pas à payer ce prix!!!Mais c'est évident!!!!Et puis qu'est-ce qu'elle entendait par du boulot?!Etre son exclave, être marchande à son profit,...
Bon je lui répond de façon à ne pas paraitre impolie (tout à son contraire):
"Je vais devoir accepter la deuxième solution mais je voudrais savoir quel est ce travail?!"
Voilà une réponse ni polie ni impolie j'avais de quoi être fière de moi.Car en plus je n'avais même pas baffouiller.

« Je n’en sais rien. On verra bien, non? Ça te déranges si je t’emmène à ma maison pour en parler avec mon père? »

Si elle répond que ce n’est pas une bonne idée, ou qu’elle a quelque chose à faire, je vous jure que je me pends. Je la voyais bien dire une bêtise comme ça. Pas de cervelles, cette biche. M’enfin, je me fâchais avant même qu’elle m’avait répondue. Un peu trop tôt, donc…

« Je suis sûre qu’il à encore besoin de l’aide au marché. Tu es une marchande, non? Tu devrais savoir comment vendre des affaires. »

Et puis, si elle aide mon père avec ce travail là, je devrais plus m’occupée de ça. J’aurais un peu plus de temps libre et pourrai voir s’il y avait quelques gens

(AKA, des gens qui ne se lavent pas avec de la bous, qui puent pas le poissons et qui n’ont pas l’air d’être… bah… moche) dans cette ville. C’était pas très réalisable, mais on ne savait jamais. Ma mère n’avait pas besoin de moi, elle était trop occupée avec la maison, et mon père ne devrait plus m’appeler pour des petits jobs dans la ville. Je serais libre! LIBRE!

Soupire.

Qu’est-ce que j’allais faire? Peut-être il y avait des stands au marché qui vendaient des robes avec lesquelles ma mère pouvait encore faire quelque chose de portable pour une fille de ma statue dans la société. Ce qui était - bien évidemment - quelques pas séparé de celui du roi. Je pouvais même dire qu’on était bien connu chez la familles royale. Le cousin du prince été même - comment dire? - intéressé. Bien sûr, il était riche et prenait bien soins de lui-même. Mon père et le sien avaient déjà arrangé quelques choses pour notre future, il me semblait.
En bref; vive ma vie.

« Alors? »

« Je n’en sais rien. On verra bien, non? Ça te déranges si je t’emmène à ma maison pour en parler avec mon père? »

Si ça me dérange...Hum...Est-ce que j'ai le choix déjà?Ton père???Hum...J'espère qu'il sera plus gentil que toi, qu'il te grondra (terme enfantin mais pour cette fille à papa, utile), qu'ensuite il me laissera partir gentillement en s'excusant du dérangement.Car moi travailler ne me dérange pas mais ma mère commence à vieillir et une maladie grave commence à la prendre, j'aimerais donc m'occuper d'elle jusqu'à la fin et être avec elle le plus possible pour en profiter au maximum.Déjà que le travail de marchande était dur si en plus j'étais au service d'une folle je risquais de ne plus revoir le jour de ma vie sauf pour travailler.Elle parla:

« Je suis sûre qu’il à encore besoin de l’aide au marché. Tu es une marchande, non? Tu devrais savoir comment vendre des affaires. »

Bien sur que je suis une marchande et connue en plus!Moi au moins je sais vendre quelque chose et toc!C'est sur que quand on ne fait qu'acheter on ne sait pas ce que c'est travailler.Franchement son père est marchand.Il est déjà riche il n'a pas besoin de travailler...Elle ne m'a pas parler de sa mère sans doute une mère à la maison achetant tout ce qu'il y a besoin pour sa fifille adoré.Pfff ça me dégoûte.

« Alors? »

Je lui répondit doucement:

"Je t'acompagnes chez toi.Mais j'ai une mère gravement malade et je dois m'occuper d'elle peux tu me dire s'il te plait si je resterais tard chez toi ou si je pourrais finir plus tôt??"

Voilà je lui avais bien répondu.J'attendis sa réponse.

Comme si j’en avais quelque chose à foutre que sa grand-mère était entrains de mourir… Je veux dire: elle avait dit qu’elle accepterait le job, elle pouvait rien dire d’autre. La garce devrait déjà être contente que je lui offre une opportunité comme celle-ci - surtout après ce qu’elle m’avait fait. Même si personne d’autre aurait voulu laissée payer une pauvrette, moi je l’exigeais. Rien de plus naturelle!

Puis ce mot qu’elle avait utilisé ‘

’! Qu’elle idée ridicule! Je me sentais un chien, une bestiole, un sac à puces! Ce n’était pas croyable, cette fille n’arrêtait pas de faire une bêtise après l’autre. A mon avis, elle n’avait aucune idée avec qui elle parlait. ‘

’

! C’est un N, puis un O, pour en finir avec un autre N. J’était importante. Même si la plupart des gens me trouvaient une sale égoïste, c’était bien moi qui les aidais… d’une manière ou l’autre. Je n’avais peut-être pas trop d’émotions envers les saletés de la ville, mais mes contacts avec les nobles étaient préférablement bien! Si quelqu’un aurait un grand problème, et que je ressentais que je devrais l’aider, je l’aurais fait.
Oui, c’est vrai.

Mais bon, jusqu’à présent, il n’y avait personne dans cette ville qui m’intéressait. Ils étaient sales, bête et complètement perdus. Même les jeunes hommes de cette ville ne représentaient pas la beauté du siècle. En gros, je n’aimais personne. Ma mère me disait: ‘

’ Et puis si je lui disait que c’était que des fermiers dans cette ville: ‘

’ Ainsi j’étais obligé d’aller voir encore un gars qui se croyait le roi du Royaume Imaginaire. Ce n’était pas possible. Je n’allais vraiment jamais trouver des amis comme dans ma ville dernière.

« Non, je ne sais pas. Je te l’ai déjà dit, on verra tout ça arrivé chez moi. Mon père se chargera de tout. » Ta grand-mère tardera pas de trépasser de toute manière… je voulais ajouter. Mais bon, il faut quand même restée sympa.

« Mais tu peux encore passer à ta maisonnette, » disais-je après avoir lancé un regard sur ces habilles. « Je crois qu’il va falloir changer de tenue si tu viens dîner chez moi… »

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