Where shall we go? [fini]

Si faible, si terriblement faible. C’était exactement comment je me sentais. Elle avait bien tenue le coup, la sangsue. En même temps, elle se serait sentie de la même façon que moi si elle aurait été obligée de renifler pendant trois heures, elle n’aurait pas pu résister à sortir non plus. Je refusais tout simplement de me voir comme la plus faible… car je ne l’étais pas. A ce que je me rappelle j’étais déjà ici depuis plusieurs années, pas comme elle - qui venait de s’incruster ici. Et puis, je savais que je pouvais bien tenir un lundi par semaine… pendant trois heures… pour toute une année? Oh bon Dieu, au seules pensées, mon estomac bougeait dans tous les sens. C’était pire que les loopings dans un parc d’attraction (qui me rendaient assez malade). Mais avec mes poumons remplis d’air frais, je croyais bien savoir retourner à l’école. Tout de même, le soleil avait déjà bougé de place pendant que j’étais coucher ici (en pleins bois) avec ma tête entre mes grandes pattes, et mon corps remplis de fourrure brun foncée. J’étais bien trop frustrée de penser à enlever quelques trucs avant de devenir ce que j’étais toute à l’heure, ce qui me chargea d’encore vite courir à la maison pour chercher des habits… et nouvelles chaussures.

Une demi-heure plus tard (oui, ça prends du temps) j’apercevais enfin le portail de l’école. Avant de rentrer, je m’amusais vite à bien placé le T-shirt que j’avais sortie de mon armoire. Espérant que personne ne croit que j’ai vomi ou un truc du genre, je m’avançais de plus en plus vers le bloc de classes où je devrais - normalement - avoir cours. Mais juste à l’instant que je voulais commencer à courir, la forte sonnerie parvint à mes oreilles. Je me suis dit de faire un tour de 90° et de courir pour ma vie si jamais des sangsues me croisèrent, mais c’est à ce moment là que je vis marcher Jasmine avec mon sac en mains. Ah oui, je l’avais totalement oublier celui-là. Donc, en restant poli quand même (et de ne pas courir comme une folle) je suis allée la voir. Je ne puis le dire avec de bonnes sources, mais elle semblait un peu perdues en pensées.

« Salut, Jasmine. » dis-je avec un sourire. « Je vois que tu as mon sac. »

Noir, simple et avec des patch de groupes rock’n’roll dessus. C’était mon sac depuis quand même de nombreuses années. Je n’avais pas pensé à le renouveler, car il me valait bien. C’était un des trucs qui n’était pas ‘trop petit’ ou ‘déchiré’ que j’avais encore de mes 11 ans. Et oui, il faut dire que le plupart de mes habits maintenant sont des trucs que pas chaque fille de quinze ans pourra porter. En fait, actuellement debout au côté de Jasmine, je me sentais immense. Pas longue, juste… plus grande. Si quelqu’un est grand, on pense surtout à long et maigre. Mais moi j’avais toute les préposions qu’il fallait… pour une fille de 20 ans. Mon sourire agrandi un tout petit peu au pensées, mais disparu aussi vite qu’il était venu. Focus!

Correction :

Spoiler:

Haha... Lynn Petite-Souris-De-L'orthographe, le retour !!!

Si faible, si terriblement faible. C’était exactement comment je me sentais. Elle avait bien tenue le coup, la sangsue. En même temps, si elle se serait sentie de la même façon que moi si elle aurait été obligée de renifler pendant trois heures, elle n’aurait pas pu résister à sortir non plus. Je refusais tout simplement de me voir comme la plus faible… car je ne l’étais pas. A ce que je me rappelle j’étais déjà ici depuis plusieurs années, pas comme elle - qui venait de s’incruster ici. Et puis, je savais que je pouvais bien tenir un lundi par semaine… pendant trois heures… pour toute une année? Oh bon Dieu, au seules pensées, mon estomac bougeait dans tous les sens. C’était pire que les loopings dans un parc d’attraction (qui me rendaient assez malade). Mais avec mes poumons remplis d’air frais, je croyais bien savoir retourner à l’école. Tout de même, le soleil avait déjà bougé de place pendant que j’étais coucher ici (en pleins bois) avec ma tête entre mes grandes pattes, et mon corps remplis de fourrure brun foncée. J’étais bien trop frustrée de penser à enlever quelques trucs avant de devenir ce que j’étais toute à l’heure, ce qui me chargea d’encore vite courir à la maison pour chercher des habits… et nouvelles chaussures.

Une demi-heure plus tard (oui, ça prends du temps) j’apercevais enfin le portail de l’école. Avant de rentrer, je m’amusais (c'est amusant de replacer un T-shirt ?) vite à bien placé le T-shirt que j’avais sortie de mon armoire. Espérant que personne ne croit que j’ai vomis ou un truc du genre, je m’avançais de plus en plus vers le bloc de classes où je devrais - normalement - avoir cours. Mais juste à l’instant que je voulais commencer à courir, la forte sonnerie parvint (parvenait -> imparfait, donc action qui dure. Instantanément -> rapide. Ca ne va pas ensemble, et la forme au passé simple remplace les deux mots.) à mes oreilles. Je me suis dit de faire un tour de 90° (je tiens à rappeler que 90°, c'est un demi-demi-tour. Donc tu aurais dû, je crois, mettre 180° XD) et de courir pour ma vie si jamais

sangsues me croisèrent, mais c’est à ce moment là que je vis marcher Jasmine avec mon sac en mains. Ah oui, je l’avais totalement oublier celui-là. Donc, en restant poli quand même (et de ne pas courir comme une folle) je suis allée la voir. Je ne puis le dire avec de bonnes sources, mais elle semblait un peu perdues en pensées.

« Salut, Jasmine. » dis-je avec un sourire. « Je vois que tu as mon sac. »

Noir, simple et avec des patch de groupes rock’n’roll dessus. C’était mon sac depuis quand même de nombreuses / plusieurs années. Je n’avais pas pensé à le renouveler, car il me valait bien (il te vaut bien... comme l'oréal ? ^^'). C’était un des trucs qui n’était pas ‘trop petit’ ou ‘déchiré’ que j’avais encore de mes 11 ans. Et oui, il faut dire que le plupart de mes habits maintenant sont des trucs que pas chaque fille de quinze ans pourra porter. En fait, actuellement debout au côté de Jasmine, je me sentais immense. Pas longue, juste… plus grande. Si quelqu’un est grand, on pense surtout à long et maigre. Mais moi j’avais toute les préposions qu’il fallait… pour une fille de 20 ans. Mon ‘smile’ (le titre en anglais, c'est bien et tout... m'enfin dans le RP, vaut mieux rester unilingue xD (nouveau mot). Donc on va simplement mettre "sourire")agrandi un tout petit peu au pensées, mais disparu aussi vite qu’il était venu. Focus!

Réponse:

c'est amusant de replacer un T-shirt ?: Vouiiiiiiiiii!

je tiens à rappeler que 90°, c'est un demi-demi-tour. Donc tu aurais dû, je crois, mettre 180° XD : Non, car je suis entrains de tourner, mais je ne l’ai point fait! Donc 90°!

il te vaut bien... comme l'oréal ? ^^': Ha Ha Ha! T_T. What I mean is that I still like it, and that I don’t have any major problem with my bag.
Incrust PC : L'Oréal ! Tsss. Chouette post Very Happy

La dernière heure de cours venait de sonner, et je sortais du bâtiment en même temps qu'un troupeau d'élèves impatients de fêter la fin de la première journée d'école. Un jour... j'avais encore la pêche, mais je n'avais envie de rien faire. Rentrer chez moi... Pour y retrouver Morgan, toujours aussi froid et distant ? Non. Je préférais encore m'asseoir dans un parc pour décontracter, écouter de la musique ou lire un livre. Bon c'est vrai je n'avais pas de livre sur moi, mais de toute manière l'idée ne m'enchanta pas. J'aurais préféré faire n'importe quoi plutôt que de rentrer chez moi.

Je me fis bousculer par une fille trop pressée de sauter dans les bras de son copain. Ils s'embrassèrent un peu trop passionnément à mon goût. Quoi ? Ils se sont manqués, oui. C'est compréhensible : ils avaient du ne s'être croisés qu'une fois en 7 heures ! Je mettrais ma main au feu qu'ils se connaissent depuis une semaine, tout au plus. Malgré la superficialité de leur relation, je me sentais encore plus démoralisée qu'en sortant du bloc B. J'avais des connaissances, dumoins je me souvenais de la plupart des noms. On m'avait dit que les nouveaux n'avaient aucun mal à s'intégrer, à Forks. Ils étaient tellement rares qu'ils devenaient vite populaire. Hélas, cette année il n'y avait pas que moi, et la famille Stanley avait monopolisé l'attention. Très vite, j'eu l'impression qu'on ne parlaient plus que d'eux.

" Salut, Jasmine. " entendis-je dire une voix se rapprochant.

Je fus un peu déstabilisée d'entendre quelqu'un prononcer mon nom, puis en voyant qui venait de le faire. Ah, c'était Aspen. Je fus surprise de la voir en si grande forme, car elle avait l'air vraiment mal ce matin. Peut-être qu'elle s'est vite remise, ou peut-être n'était-ce qu'un malaise de passage. Elle avait changé de vêtements, aussi. Avait-elle vomi sur ceux de ce matin ? Peu importe, elle avait l'air plus ou moins saine maintenant.

" Je vois que tu as mon sac. " rajouta-t-elle.

Ah oui ! Je me souvins du sac noir que je m'étais collée depuis la troisième heure. Il était tellement léger que je l'avais quasiment oublié, perché sur mon épaule droite. Je le fis glisser le long de mon bras et lui tendit.

" J'ai vu que tu l'avais oublié, vu que le local aurait été occupé par un autre groupe à l'heure suivante, je l'ai pris avec moi. J'espère que tu n'as pas trop cherché après... "

Spoiler:

« J'ai vu que tu l'avais oublié, vu que le local aurait été occupé par un autre groupe à l'heure suivante, je l'ai pris avec moi. J'espère que tu n'as pas trop cherché après... »

« Je… »

Bah, qu’est-ce que je devais lui dire? ‘Non, j’étais trop occupée a redevenir humaine c’est dernière heures.’? Je ne crois pas, non. En soupirant, je commençais a taper du pieds en air plutôt stressant et visais le bâtiment derrière Jasmine. Ce ‘secret’ était tellement lourd a porté! Ça me rendais folle… avoir personne à qui se confier. En même temps, le raconter à n’importe qui n’aidait pas vraiment mon cas. Je voudrais tout de même éviter d’avoir quelqu‘un qui tremble sur ses jambes à chaque fois qu’il me verra.
Une chose que je déteste plus que se que je suis: faire peur aux gens

de ce que je suis.

« …Non, je viens d’arriver en fait. » dis-je en lui prenant le sac de la main.

Roh! Pas possible! C’est quoi ces blanc dans mes conversations ses derniers temps? Normalement j’ai toujours quelque chose à dire - je suis très bavarde selon mon frère, un peu trop même - et maintenant je ne sais rien faire d’autre de regarder la (plus petite) fille devant moi.
Alors, un sujet… un sujet. Elle m’a pas trop l’air du genre de parler de ‘make-up et magazines’ (Dieu soit loué!) et pas de ‘sorcellerie et démons’ non plus. C’est plutôt bien ça! Cela veut dire que j’ai devant moi une fille totalement normale, qui devrait aimer les sujets ennuyants en commencement - il faut bien commencer une conversation, non?

« T’as des plans pour après l’école? Je suppose qu’on a pas encore des tonnes de devoirs - si les profs ne sont pas sadique, qu’est-ce que j’en sais - donc on pourrait peut-être faire quelque chose. » Mais je suis bête ou quoi? Elle a sûrement trouvé une fille avec qui faire quelque chose la première journée d’école. Après tout on est à Forks! Les nouveaux ne viennent pas souvent. « Si tu n’as rien a faire, bien sûr. Je peux être assez chiante. » ajoutais-je donc avec un sourire angélique et un clin d'oeil.

La réaction de Aspen fut assez inattendue. Quelque chose entre la colère, l'impuissance et une certaine envie de fouttre le feu à l'école. En tout cas c'est ce que j'en déduis, je ne savais pas vraiment décoder. Elle semblait indécise sur la réponse qu'elle devait me donner.

" … Non, je viens d’arriver en fait. "

Bonne nouvelle : elle ne l'a pas cherché toute l'après-midi. Mauvaise nouvelle : le fait qu'elle revienne que maintenant veut ou dire qu'elle habite trèèès loin, ou qu'elle vient de se remettre et qu'elle a été malade toute la matinée. Qu'en penser ? Je décidai de taire l'affaire.

Elle prit son sac et nous restâmes silencieuses quelques secondes. J'avais envie de l'inviter à faire quelque chose. Mais bon, c'est moi la nouvelle qui ne connais rien à la ville et ce n'est pas maintenant que je l'inviterai chez moi pour boire un verre entre ami. Mon dieu... Je me rendais compte que j'aurais accepter n'importe quoi pour ne pas rentrer à ce moment précis. Helas, ce silence signifiait que la conversation était close. Je souris timidement pour relancer la conversation, et elle sa langue sembla se délier en même temps (si pas avant !).

" T’as des plans pour après l’école? Je suppose qu’on a pas encore des tonnes de devoirs - si les profs ne sont pas sadique, qu’est-ce que j’en sais - donc on pourrait peut-être faire quelque chose. "

Oh Mon Dieu ! Elle me proposait quelque chose, quoi que ce soit, ça signifiait que j'avais trouvé une excuse valable pour ne pas rentrer tout de suite.

" En fait... "

" Si tu n’as rien a faire, bien sûr. Je peux être assez chiante. "

Ca voulait dire quoi ça ?

" Non. En fait je voulais dire qu'à part le - déjà - légendaire Mr. Banks que nous avons eu l'honneur d'avoir pendant les premières heures de cours (et qui a eu l'air assez doué pour te rendre malade), les profs se sont montrés assez compréhensifs sur le fait qu'on rentrait de vacances - et que c'était le premier jour de cours. "

Bizarrement, ça m'étonnait. Je m'étais vraiment attendue au pire ; c'est la meilleure façon de toujours finir sa journée satisfait.

" Et non je n'ai rien à faire de spécial à part me préparer pour demain. Qu'est-ce que tu proposes ? Comme tout le monde le sait déjà, je suis nouvelle à Forks, je ne sais pas très bien ce qu'on peut y faire... "

« Non. En fait je voulais dire qu'à part le - déjà - légendaire Mr. Banks que nous avons eu l'honneur d'avoir pendant les premières heures de cours (et qui a eu l'air assez doué pour te rendre malade), les profs se sont montrés assez compréhensifs sur le fait qu'on rentrait de vacances - et que c'était le premier jour de cours. Et non je n'ai rien à faire de spécial à part me préparer pour demain. Qu'est-ce que tu proposes ? Comme tout le monde le sait déjà, je suis nouvelle à Forks, je ne sais pas très bien ce qu'on peut y faire... »

Qu’est-ce que je propose? Ça c’est une très bonne question! Il n’y a rien a faire à Forks… et rien de visiter non plus. Puis, je me voyais pas trop jouer la guide à Jasmine. Je me sentais tenter d’aller au cinéma, mais maudite comme je suis j’ai regardé tout les bon films nouveaux sortis, toute seule avec mon bac de pop-corn (ou deux). Il fallait bien s’occuper pendant les vacances! Et faire du camping avec ma famille… c’était pas trop ça. On avait planer de partir pendant une semaine ou deux Noah et moi, avec la tente et tout le reste du brol qu’il nous fallait pour un super ‘hiking trip’. C’est ma mère qui avait insisté qu’on reste parce que j’aurais eu ‘trop de mal’ selon elle. Quel connerie! C’est ainsi que mes vacances se sont balancer entre les choix qui me font face à tout les temps: La forêt de LaPush, la plage de LaPush, le cinéma ou le canapé devant la télévision avec mon émission télé préféré nommé: « Family Guy » Oui, la vie d’un loup-garou c’est vachement intéressant, n’est-ce pas? Et puis ils se demandent pourquoi je veux tuer un vampire quand j’en sens un… Parce que c’est le seule truc cool a faire dans cette stupide ville!

Bon, peut-être il faudrait se calmer et penser à un endroit où aller avec Jasmine à la place de se faire une guerre en soi-même.

Oui, bonne idée.

C’est la que j’eu mon moment de clarté de la journée. Un café! Oui, en plus je croyais connaître le seule café du coins qui était plus au moins acceptable. ‘Monkeys’. Un café connu pour son barman sexy (c’est pas moi qui le pense), sa Wii (toujours occupée par les ‘Nerds’ de l‘école qui courent là-bas dès la sonnerie), sa table de billard (aussi occupée, d’ailleurs) et… les toilettes ruinées avec des taches brunes suspectes sur les mures et les soles (jamais occupée). Questions de se retenir pendant notre visite là-bas et on aurait aucun problème. Puis, le boss du café était vachement sympa. Il s'incrustait souvent dans les conversations des jeunes, mais il y avait le droit: c’est grâce à lui qu’il faut que payer ce qu’on doit payer pour un coca - ce qui n’est pas cher du tout.
Question de tout proposer à Jasmine, maintenant.

« Alors… je te propose d’aller à Monkeys. C’est un café sympa que la plupart des gens d’ici connaissent. Je suppose que ça va être plus pleins que normalement, vue que c’est la rentrée (tout le monde veut papoter avec tout le monde, tu vois?) mais ça pourrais être très cool. Et sinon on a qu’a partir. »

Hmm… vue que je n’ai pas encore de permis de conduire et que mon frère a de trucs mieux à faire que de jouer chauffeur taxi, je croyais bien qu’on devrait marcher. Heureusement ce n’est pas si loin que ça (en ce qui me concerne).

« Ah… je vais devoir te demander d’aller aux toilettes avant, par contre! » avertis-je la fille avec un sourire. « Tu comprendras pourquoi si tu jettes un coup d’œil sur leur WC’s plus tard… »

Spoiler:

Assez contente d'avoir trouvé une alternative, je suivis donc Aspen, en comprenant qu'à moitié ce que signifiait ce petit commentaire sur les toilettes du commerce. Le café nommé 'Monkeys' ressemblait de près à ce qu'avait décris ma voisine de classe. C'était accueillant, il y régnait une bonne ambiance et les activités (billard et la wii) étaient déjà occupés par des adolescents quand on arrivât. Les tables, ainsi que les canapés n'étaient pas encore tous occupés, car, je le savais, la foule arriverait dans une quinzaine de minutes, car les gens n'aiment pas se presser, surtout après une première journée d'école.

On s'est donc assis près le plus loin possible des tables de jeux, pour pouvoir s'entendre un peu malgré les cris des joueurs, et on a chacun commandé une boisson. J'ai simplement demandé un coca, en remarquant que le barman était plutôt beau gosse (il devait être assez populaire, en remarquant les trois filles qui s'étaient assise directement au bar pour pouvoir se faire remarquer). Elles devaient constituer son fanclub de l'année précédente.

Nos boissons arrivées, on discutait un peu distraitement. Je ne savais pas vraiment ce qui interessais Aspen, ainsi je commençais par raconter la journée qu'elle avait manqué.

" ... la prof d'anglais est plutôt sympathique, mais elle a l'air exigeante. Je crois pas qu'on pourra bien s'amuser - si tu vois ce que je veux dire - pendant son cours. En ce qui concerne le professeur d'histoire, il me fait penser à Winnie L'ourson avec son visage (et le reste du corps, je dois le dire) rond. Oui c'est Mr. Whiters ! Tu l'as déjà eu ? ... Il doit être assez connu, vu sa manie de toujours s'interrompre... "

Puis la conversation se tourna plutôt vers les élèves, et après avoir brièvement parlé de trois personnes, je me rappelais d'une élève qui n'avait pas manqué de se faire remarquer.

" Et... oh ! Tu vois Anélia ? Anélia St... c'est quoi son nom déjà ? St... Stanley ! C'est ça. Dans le cours d'histoire ce matin. Tu la connais ? Vous aviez l'air de déjà vous être rencontrées, et vous ne devez pas beaucoup vous aimer ! J'ai vu le regard noir qu'elle nous jetait, j'ai cru que j'allais fondre sur ma chaise tellement elle avait l'air en colère quand nos yeux se sont croisés ! "

Je me rappelais aussi de son frère, qui n'avais pas manqué de faire de l'effet chez les filles...

" Elle a du partir peu avant le sonnerie. Il semblerait qu'un de ses parents ait un problème, et Mr. Banks l'a autorisée à quitter la classe en compagnie de son frère. Et son frère, quel personnage ! Quand il a débarqué dans la classe, j'ai vu toutes les filles de la classe rougir jusqu'aux oreilles. Certaines le regardaient avec des yeux ronds, d'autres essayaient de paraître naturelles... quand il est sorti sans autre parole, j'ai entendu les filles parler de lui, j'ai l'impression qu'il est déjà plus populaire qu'une star ! "

Bien sûr, je ne me sentais pas obliger de parler de ma réaction au moment où il a débarqué. Faut dire, il était vraiment physiquement parfait. Grand, fort, avec un torse musclé et une expression inquiète, il reflétait tout du mec parfait dont rêvent les collégiennes de mon âge. Mais non, je ne comptais pas essayer d'en savoir plus sur lui, ces garçons beaux et qui le savent ne sont pas dignes de confiance...

Aspen, qui avait eu l'air de se décontracter durant la conversation sur ce canapé moelleux, semblait s'être un peu renfrognée. Je crois que ce n'est pas qu'Anélia qui lui causait tord, mais toute sa famille... je penserai à ne plus lui en parler dans le futur, si je ne veux pas délibérément casser l'ambiance.

Le ‘blabla’ de Jasmine n’avait pas duré longtemps avant que la conversation tournait vers un sujet que je détestait. Les Stanleys. Ou, mieux dit; les vampires. Les monstres puant qui attiraient les humains comme des mouches, pour leur écrasé deux secondes après. Je n’avais pas l’attention de les comprendre, ou d’avoir de l’empathie avec eux, car ils en méritent moins que moi. Dans ma vue sur la vie: ils méritaient même pas d’exister. C’étaient des grandes erreurs de mère nature. On se demandait pas comment ou pourquoi ils vécurent, il fallait juste les exterminer à mes yeux.
Jasmine continuait son monologue.

« Elle a du partir peu avant le sonnerie. Il semblerait qu'un de ses parents ait un problème, et Mr. Banks l'a autorisée à quitter la classe en compagnie de son frère. »

Problème familiale, hein? Right! Je me détendue un peu aux pensées qu’elle n’a pas pu résister a échapper ma ‘puanteur’ - selon elle - non plus. Je l’imaginais bien stressé en voyant son

. IL n’était pas si extraordinaire que ça, celui-là. En fait, il puait encore plus que sa sœur! L’odeur terrible d’un mort qui est cacher dans le placards depuis quelques mois. Ugh… j’avais pitié avec moi-même. Je supposais que j’avais une bonne chance de travailler à la morgue avec se que je devais souffrir chaque jour d’école. L’odeur là-bas était plutôt un parfum si on le comparait avec

Stanley.

« Et son frère, quel personnage ! Quand il a débarqué dans la classe, j'ai vu toutes les filles de la classe rougir jusqu'aux oreilles. Certaines le regardaient avec des yeux ronds, d'autres essayaient de paraître naturelles... quand il est sorti sans autre parole, j'ai entendu les filles parler de lui, j'ai l'impression qu'il est déjà plus populaire qu'une star ! »

Oui, oui… il est très connu, en effet.

Je soupirais quand j’aperçue Jasmine se taire pour un moment. Avait-elle compris que je n’adorais pas tellement les Stanleys? En même temps, c’était un peu difficile de ne

voir que je ne les aimais pas. Je suis sûre que je faisais toujours la gueule ‘Oh et m*rde, ou est caché le corps?!’ quand je pensais à cette familles - ou les vampires en générale.

« Bon… » soufflais-je. « Je crois que mon frère doit se demandé où ce que je suis passé à cette heure-ci. Il était supposé venir me chercher il y a quinze minutes. »

En me levant, je déposais quelques billets sur table. Pour les huit boissons qui avait disparue dans ma gorge. Et je m’avait encore promis de pas trop me faire remarquer avec mon estomac jamais remplis! Bon, pas grave… je lui inventerais une excuse la prochaine fois.

« A demain, Jasmine. » je dis avec un sourire. « J’éspère que tu te rappelles le chemin de retour. Sinon, je veux bien t’accompagner jusqu’où tu reconnais l’environnement. »

Spoiler:

Aspen s'était radicalement renfrognée et affichait un air... comment dire... très intéressé. Pour qui dire pas du tout. Au moment où je m'aperçus qu'elle avait l'air aussi heureuse que si je venais de lui annoncer la mort de sa grand-mère, je me promis d'éviter tant que possible de mentionner de nouveau la famille Stanley.

" Bon… Je crois que mon frère doit se demander où je suis passée à cette heure-ci. Il était supposé venir me chercher il y a quinze minutes. "

Eh bien pour ce qui était de casser l'ambiance, j'avais touché le gros lot ! Elle appréciait tellement la famille Stanley qu'elle mettait purement et simplement fin à la conversation quand on parlait d'eux. Zut, moi qui croyait m'être faite une amie...

" Ah euh... eh bien tu vas pas le faire attendre d'avantage alors... "

Elle se leva et paya le note. C'est là que je remarquai qu'il y avait neuf bouteilles de 33cl sur la table basse. Et que je me souvins que quand on était arrivé, la table était propre et vide. Et que je n'avais bu qu'un coca. Cela signifiait qu'Aspen avait but les huit autres. Je n'avais rien remarqué, tellement plongée dans notre conversation. Commander une nouvelle boisson n'était qu'un geste naturel pendant que nous discutions. Mais quand même... whouah ! Huit petites bouteilles ça faisait à peu près deux litres et demi. C'était un record !

" A demain, Jasmine. " dit-elle chaudement.

" Au revoir. "

Elle s'apprêta à sortir, puis ce fut comme si elle se souvint de quelque chose.

" J’éspère que tu te rappelles le chemin de retour. Sinon, je veux bien t’accompagner jusqu’où tu reconnais l’environnement. "

" Oh non ça va. Je m'en sortirai, et puis ça me permettra de découvrir un peu. Il y a beaucoup de gens en ville, je pourrais toujours demander mon chemin. "

Nous nous séparâmes, et je parti de mon côté. Je me dirigeais en essayant de me souvenir du chemin que nous avions emprunté pour aller dans le centre ville. En marchant, je passai devant quelques boutiques, et je m'arrêtai plusieurs fois pour rentrer et jeter un œil. C'était sensiblement plus petit de là d'où je venais. Dans mon ancien chez moi, le centre ville, c'était quatre kilomètres de boutiques et de ruelles sans nom. C'était facile de s'y perde, alors qu'ici, c'était assez petit. C'est pourquoi j'y ai vite trouvé mon chemin.

Arrivée sur la rue principale, à un tournant du collège, je repris la marche jusqu'à la maison. J'ai d'ailleurs remarqué à ce moment là qu'il avait fait beau aujourd'hui : un doux soleil était venu s'installer dès la fin de l'après midi ( à la sortie des cours, plus précisément ). Je regrettais presque d'avoir pris mon kway quand je vis les nuages quasi noirs plus loin, dans la direction où je marchais.

* Je crois que tu ferais même mieux de le mettre... * Et la petite voix intérieure avait raison cette fois.

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